Si l'anglais n'est pas vraiment votre “cup of tea”, sachez que l'expression “spring into action” signifie “passer à l'action”. Et c'est précisément ce que vous devriez faire suite à l'arrivée, sur notre marché, du premier véhicule électrique de Dacia, la citadine/crossover Spring, dont les tarifs particulièrement attractifs rendent l'électromobilité accessible au plus grand nombre ! L'heure de faire le switch thermique/électrique a sonné ! En effet, nous avons répertorié cinq bonnes raisons de sauter le pas !
1) Des tarifs scandaleusement accessibles
L’un des freins principaux au take-off du véhicule électrique réside dans son prix rébarbatif. Mais ça, c’était avant que Dacia ne se lance dans le game de l’électromobilité. Résultat : la Spring est un game changer en puissance.
Après avoir démocratisé l’accès à la voiture neuve, en proposant, à partir de 2005, sa Logan à des tarifs pratiqués habituellement sur des véhicules occasion, puis après avoir réalisé, quelques années plus tard, en 2010, plus précisément, le tour de force de proposer un SUV, le Duster en l’occurrence, au prix d’une citadine, Dacia s’est attaqué récemment à un nouveau challenge, dont le motto, le leitmotiv, peut être résumé comme suit : le véhicule électrique pour tous !
Commercialisée à partir de 223.500 DH TTC, et même à 190.400 DH HT dans sa variante Cargo, dédiée aux professionnels, dénuée de banquette arrière et prétendant, partant, à la TVA déductible, la mini-citadine Dacia Spring affiche un rapport prix/prestations canon ! Ajoutez à cela un coût d’exploitation beaucoup plus faible, sachant qu’un plein de “watts” coûte jusqu’à six fois moins qu’un plein de “mazout”, mais aussi des coûts d’entretien inférieurs de 40 % en moyenne, et vous obtenez un véhicule particulièrement recommandable pour les “petits budgets”.

2) Un rayon d’action plus que décent pour cette pure citadine
Les véhicules électriques inspirent de la défiance à la plupart des automobilistes à cause de leur rayon d’action généralement limité et de la durée de chargement de leur batterie, souvent trop importante. La Spring n’est pas la mieux lotie de son espèce en termes d’autonomie, certes. A sa décharge (hé, hé!), sa batterie Li-ion est toute rikiki (26,8 kWh). C’est l’assurance d’un poids contenu (970 kg). En revanche, si son électromoteur, un petit module produisant 45 ch (33 kW) et 125 Nm de couple, n’a rien d’un soiffard, la Spring doit se contenter d’un rayon d’action de 230 km en cycle WLTP mixte.
Le premier véhicule zéro émission à l’échappement de Dacia a des arguments imparable à faire valoir, cela dit. Son gabarit (3,73 mètres de long pour 1,64 mètre de large) et son positionnement (il a été conçue spécialement pour une utilisation urbaine, voire périurbaine, et est, du reste, destiné à être le deuxième ou le troisième véhicule d’un foyer) lui permettent de reprendre du poil de la bête en termes d’autonomie. Son rayon d’action grimpe à 305 km en ville (cycle WLTP City), ce qui, rapporté au kilométrage moyen parcouru en périmètre urbain (30 km/jour en moyenne, selon une récente étude menée en France), garantit un intervalle suffisamment espacé entre deux recharges.
Sans transition, le temps de recharge de la batterie dépend du type de chargeur utilisé, mais figure globalement parmi les arguments massues de la Spring, la petite batterie étant plus ou moins rapidement “repue”. Branchée sur une borne de recharge rapide (30 kW), la Spring peut être rechargée de 0 % à 80 % en moins d’une heure. Une opération qui prendra moins de 7 heures si c’est une Wallbox qui alimente le véhicule et moins de 14 heures sur une prise d’alimentation domestique tout ce qu’il y a de normal (tous les véhicules électriques ne peuvent y être branchés).
3) Une bouille des plus sympathiques
Avec son look de crossover, de mini-citadine surélevée, son attirail du parfait baroudeur, façon “Stepway”, notamment ses rails de toit, ses skis de protection avant et arrière, ses passages de roues renflés, ourlés de plastique brut, ou encore ses protections latérales au niveau des bas de portes, la Dacia Spring en jette ! On “surkiffe” également ses rondeurs, sa calandre, au milieu de laquelle trône le nouvel emblème Dacia Link, ses optiques à double étage, dotés de feux de jour LED particulièrement effilés…
4) Un habitacle fonctionnel, logeable, connecté…
Comme les modèles thermiques du line-up Dacia, la Spring bénéficie d’un habitacle simple et fonctionnel, où l’on retrouve l’essentiel, mais pas que… Epurée, moderne, la planche de bord accueille, sur la plus huppée des finitions disponibles au catalogue, un écran tactile de 7 pouces, interface d’un système multimédia compatible Android Auto et Apple CarPlay. Au rayon satisfaction toujours, des sièges confortables, qui offrent un bon maintien latéral, de nombreux espaces de rangement…

En matière d’habitabilité, la petite citadine surprend. Elle n’est pas ridicule face à sa frangine Sandero, par exemple. L’espace ne manque pas. La Spring offre quatre vraies places et son coffre est assez logeable (270 l, ce qui ne représente que 58 l de moins que la Sandero Streetway, qui affiche, rappelons-le, 4,08 m de long, et qui n’a, de surcroît, pas à ménager de la place à une batterie lithium-ion).
5) … et très correctement équipé
La Spring a fait le plein d’ADAS. C’est même le modèle Dacia le mieux équipé en matière d’aides électroniques à la conduite. Elle étrenne en effet un système de freinage actif d’urgence. Autre première familiale en matière de sécurité : 6 airbags Du reste, en matière d’équipements de confort, elle s’avère être assez bien équipée dès la version d’entrée de gamme Essential, qui donne accès, entre autres, aux lève-vitres électriques, à l’avant comme à l’arrière, à la climatisation, au limiteur de vitesse…
On entre, cela dit, dans une autre dimension avec la variante Expression. En plus de l’écran tactile central précédemment cité, la Spring dotée de ce niveau de finition hérite d’un système d’assistante au stationnement arrière, d’une caméra de recul… Le câble de charge pour Wallbox fait également partie de la dotation de série de la finition haute – mais aussi de celle de la déclinaison utilitaire Cargo.