C'est la super-GTI ainsi que la conçoit le boss de Toyota Motor Corp., Akio Toyoda, dit “Morizo” quand il enfile (très fréquemment) casque et combi ! Dévoilée en mars dernier, la GR Corolla “normale” avait déclenché un torrent de dithyrambes ! Avec cette édition spéciale préparée pour tout “fons-dé” sur circuit, faudra sortir au moins “vingthrambes”, voire “trenthirambes”...
Morizo ? Kézaco ? Non, ce n’est pas du chorizo halal, “made in Morocco”, mais le surnom, le nom à la scène, sur la piste, en compét’, d’un certain Akio Toyoda, PDG de Toyota Motor Corporation et, subsidiairement, aîné des fils de Shoichiro Toyoda et, partant, petit-fils du fondateur de la marque la plus vendue dans le monde l’année dernière (et de manière régulière depuis des lustres !), Kiichiro Toyoda !
Pilote accompli, fanatique de sport auto, Morizo ne doit pas être peu fier de la nouvelle “machine de guerre”, de l’incroyable pistarde que vient de mettre au point le département compétition de Toyota, Gazoo Racing, dont il était la tête pensante quelques années auparavant. Si, comme nous, vous placez, au sein de votre “Hall of Fame”, la GR Corolla sur le piédestal que vous réservez aux grandes sportives (malgré la compacité de cette hot hatch), vous aurez sans doute des papillons dans le ventre à la lecture de ce qui suit !

Cette série spéciale de la GR Corolla est radicale de chez Radicale. Baptisée Morizo Edition, elle bénéficie d’une folle prépa’ ! Son bloc est un peu plus vigoureux que celui de la super-GTI de la gamme (plus ou moins) régulière. Il développe désormais 304 ch et 400 Nm, ce qui représente respectivement 4 unités et 30 unités de mieux.
Une prépa’ diabolique !
Les gains peuvent sembler modestes, mais ils devraient néanmoins avoir un impact sensible sur les performances, cette Morizo disposant d’une boîte manuelle à l’étagement revu, plus court, et affichant, par ailleurs, un poids en baisse de 45 kg. Une cure d’amincissement radicale, rendue possible grâce à l’adoption d’un toit en fibre de carbone forgé et de jantes plus légères, forgées elles aussi. Deux upgrades qui ont permis de gratter plus d’une vingtaine de kilos.

Toyota a également bazardé la banquette arrière. L’espace ménagé peut accueillir un jeu de quatre pneumatiques ! Cette hot hatch biplace fait aussi l’impasse sur les haut-parleurs arrière et sur les vitres électriques arrière. Pas d’essuie-glace pour la lunette arrière non plus. La visibilité sous pluie battante ? Pfff ! Un truc de faibles…
Banzai !
Si cette préparation est résolument racing, piste, la firme d’Aichi n’a pas tout blackboulé, cela dit. La dalle d’instrumentation numérique de 12,3 pouces et l’écran tactile central sont toujours là, à l’endroit précis où il faut mettre ce que tu sais quand t’es au volant d’une sprinteuse qui chausse des Michelin Pilot Sport Cup 2, qui embarque des amortos monotubes fleurant bon les paddocks, les vibreurs, ou encore le drapeau à damier, et qui a droit à deux barres anti-rapprochement au niveau de son essieu arrière ainsi qu’à des réglages de suspension et de transmission intégrale encore plus pointus que ceux de la GR Corolla – réputés méchamment aiguisés, pourtant.
Les tarifs de la GR Corolla Morizon Edition n’ont pas été révélés pour le moment. Ils devraient être conséquents. Et il serait sage de prévoir un budget “accès circuits” et consommables (pneus, plaquettes de frein, etc.) confortable !
