Ce qui devait arriver arriva. Devant la recrudescence des cas de contamination au Covid-19 en France et dans le monde, les promoteurs du salon parisien Rétromobile ont décidé le report de l’édition 2022 de cette manifestation. Elle devait se dérouler initialement du 2 au 6 février. Elle n’aura finalement lieu qu’en juin prochain (du 16 au 20).
Ce sont les restrictions liées à la propagation exponentielle du variant Omicron, notamment le retour, dans l’Hexagone, des jauges sanitaires et, à l’international, des restrictions de déplacement, qui ont eu raison de la détermination des organisateurs de Rétromobile.
Cas d’école : l’Union marocaine des automobiles anciennes, l’UMAA, qui a pris part aux dernières éditions pré-Covid de cet événement, ne prévoit pas d’y participer cette année. Ni en février, ni en mars ! Et il n’est pas dit que les exposants partants pour février soient encore d’attaque en mars.
La situation épidémiologique aura-t-elle évolué positivement d’ici là ? Madame Irma n’est pas membre de la rédaction, hélas ! Elle n’apparaît pas non plus dans l’organigramme du comité d’organisation de Rétromobile. En revanche, à défaut de boule de cristal ou de marc de café, un petit coup d’œil dans les rétros peut être riche en enseignements.
En effet, l’édition 2021 de ce salon, qui devait avoir lieu en février, a été reprogrammée en juin, avant d’être déprogrammée. Et les chiffres émanant des services de santé, en France comme ailleurs, étaient autrement moins préoccupants que ceux qui nous parviennent aujourd’hui.
En d’autres termes, il faut croiser les doigts et espérer que l’excellent programme concocté pour cette édition 2022, notamment les célébrations du cinquantenaire de la Renault 5, dont nous nous sommes fait l’écho récemment, ou encore l’expo réservée à un autre “segment” important de l’histoire du losange, le sorcier Amédée Gordini, en l’occurrence, ne soit pas tout bonnement annulé ou ne finisse pas en édition dématérialisée. Foutu virus !