Grand perdant du premier GP de la saison 2022 de F1, le champion du monde en titre, Max Verstappen, a remis les pendules à l'heure ce dimanche 27 mars en remportant le GP de Djeddah, en Arabie Saoudite, au terme d'une course haletante, qui a vu aussi Leclerc et Ferrari s'illustrer. En revanche, après un premier GP en demi-teinte, Hamilton a connu un week-end plus compliqué encore, avec, à la clé, une décevante dixième place.
Sur le circuit de Sakhir, à Bahreïn, à l’occasion du premier GP de la nouvelle saison de F1 Max Verstappen (Red Bull) avait lutté comme un beau diable face au vainqueur du jour, Charles Leclerc (Ferrari), mais avait finalement dû abandonner à trois tours de la fin de la course, trahi par sa monoplace.
Pour la deuxième manche de la 73e édition de la reine des disciplines du sport auto, manche disputée à Djeddah, en Arabie Saoudite, et qui eut pu être annulée suite à l’attentat perpétré vendredi 25 mars par des rebelles houtis (Yéménites) à quelques encablures du circuit de F1, on prend les mêmes et on recommence, avec, cette fois, une issue plus heureuse pour le champion du monde en titre néerlandais.
A quatre tours de l’arrivée, cette fois, au 47e des 50 tours de la course, Verstappen a réussi un dépassement sur son rival monégasque. Il n’a alors plus rien cédé, a fermé la boutique, signant la 21e victoire de sa (jeune) carrière ! Leclerc et l’autre pilote de la Scuderia Ferrari, Sainz Jr., complètent le podium, tandis que le coéquipier de Verstappen, Sergio Perez, parti en pole, a franchi le drapeau à damier en quatrième position.
Leclerc et Ferrari confirment
Habitué à briguer les places d’honneur depuis plus d’une décennie, le recordman de poles, de victoires, de couronnes de champion du monde et, depuis, la course saoudienne, de participations aux GP de F1, (Sir) Lewis Hamilton, et son écurie, Mercedes F1, n’ont pas encore trouvé la bonne carburation.
Après une troisième place obtenue sur l’asphalte de Sakhir, le septuple champion du monde de la discipline a dû se contenter d’une moisson encore plus maigre à Djeddah. Il n’y a inscrit qu’un misérable petit point, celui de la dixième place.
Il faut dire qu’en plus d’une monoplace difficile à maîtriser (lors des essais chronométrés, il ne s’est même pas qualifié à l’issue de la Q1), il a dû composer avec des faits de course défavorables : au 16e tour, après l’accident de Latifi (Williams) et l’entrée de la voiture de sécurité, Leclerc et Verstappen, alors premier et deuxième et auteurs d’un arrêt aux stands chacun, ont fait le trou sur leurs poursuivants, tandis qu’Hamilton, alors sixième après avoir signé un départ canon et une belle remontée, mais qui n’était pas encore passé par les stands, commençait à y croire.
Hamilton n’y arrive pas !
C’était sans compter sur l’arrêt, pile-poil devant l’accès à la voie des stands, aux 37e et 38e tours de la course, des monoplaces de Ricciardo (McLaren) et Alonso (Alpine). Le “pit” obstrué et le réservoir à sec, Hamilton n’a alors eu d’autre choix que de s’arrêter sous régime de course au 41e tour de la course, perdant alors plus de 20 secondes dans cette affaire et dégringolant ainsi à la douzième place.
Pendant ce temps-là, le grand rival d’Hamilton, Verstappen, et son nouveau “meilleur ennemi”, Leclerc, se livraient une grosse baston. Au dernier virage du 42e tour, le champion du monde 2021 a tenté et réussi un dépassement sur le pilote Ferrari, mais se dernier se rebiffait au premier tour du virage suivant, avant finalement de voir le pilote Red Bull placer et réussir à nouveau une attaque décisive au 47e des 50 tours de la course.
Si Red Bull a rassuré ses supporters après une entame de saison délicate, Ferrari a confirmé son excellent début de saison et Mercedes que le retard à l’allumage constaté à Sakhir n’est pas un fait isolé. Qu’en sera-t-il lors du troisième grand prix de la saison, le 10 avril prochain à Melbourne, en Australie ? Envoyez-nous vos pronos en DM !