Incroyable scénario que celui qui s'est écrit le week-end dernier sur l'iconique circuit de Silverstone, théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième des vingt-deux manches du calendrier 2022 du championnat du monde de Formule 1. Au terme d'une course “dantesque”, “abracadabrantesque”, Carlos Sainz (Ferrari) a décroché sa première victoire en F1 !
La bataille d’Angleterre, qui a fait rage entre juillet 1940 et mai 1941, n’a pas dû être beaucoup plus spectaculaire que celle qui s’est déroulé cette année sur le circuit de Silverstone, à l’occasion du GP de Grande-Bretagne. Le tribut a été lourd ! Dès le départ de la course, le big-bang !
Suite à un accrochage entre les monoplaces de Pierre Gasly (AlphaTauri), George Russell (Mercedes) et Zhou Guanyu (Alfa Romeo), celle du dernier nommé a fini sur le dos et, au terme d’une belle glissade, contre les barrières séparant l’arène des travées noires de monde. Plus de peur que de mal pour le pilote chinois de l’écurie au Biscione, mais les trois abandons précoces ont donné le ton de la course.
Trois autres pilotes, Alex Albon (Williams), Esteban Ocon (Alpine) et l’autre pilote Alfa Romeo, Valtteri Bottas, n’ont pas franchi la ligne d’arrivée, tandis que d’autres, notamment le champion du monde en titre et actuel leader du classement pilotes, Max Verstappen (Red Bull), ont dû composer avec des soucis mécaniques. C’était le “Drhess” ce week-end, pour le génie néerlandais…
Auteur, samedi, de la première pole de sa carrière en F1, Carlos Sainz (Ferrari) en a profité pour la convertir, pour remporter son premier GP (en 150 tentatives). Il a ainsi mis fin à la grosse série des monoplaces du rival “limonadier” de la Scuderia Ferrari : six victoires d’affilée, dont cinq signées Verstappen.
Son équipier, Sergio Perez, a permis à Red Bull de ne pas prendre trop de plombs dans l’aile grâce à sa deuxième place, tandis que Lewis Hamilton (Mercedes) a complété le podium (son deuxième en autant de courses). Et il a mené la course quelques tours durant, ce qui constitue une première cette saison pour le septuple champion du monde britannique, qui a, par ailleurs, signé un dixième podium consécutif à Silverstone, mais aussi un treizième en carrière “à domicile” ! Charles Leclerc a empoché, pour sa part, les points de la quatrième place. Résultat : Ferrari a réalisé LA bonne opération du week-end. L’écurie italienne refait une (petite) partie de son retard sur Red Bull, tout en affichant des progrès réels en matière de fiabilité.
Verstappen et Red Bull lâchent un peu de lest
Au classement pilotes, Verstappen compte 181 points, soit 34 unités de plus que Perez et 43 de plus que Leclerc, dont l’avance sur son équipier, Sainz, n’est plus que de 9 points. Enfin, Red Bull domine le classement constructeurs avec 328 points. Ferrari accuse un déficit de 63 points sur le leader et compte 65 points d’avance sur Mercedes. Le prochain Grand Prix se déroulera le 10 juillet prochain en Autriche (chez Red Bull), sur le circuit de Spielberg. Nul doute que le scénario ce ce qui sera le “midterm” de l’année (onzième GP sur 22) sera dingue, là encore !