De plus en plus d’acteurs du secteur automobile crient haro sur le Diesel. Ce type de motorisations devrait disparaître des catalogues des marques automobiles à l’horizon 2030. Uber veut aller plus vite, qui entend bannir totalement de sa flotte d’ici à 2024 ce qui est devenu une abomination, une technologie du Malin.
Pour parvenir à blackbouler le Diesel du parc roulant qu’elle gère, le géant californien de la mise en relation de chauffeurs et d’usagers va procéder par étapes, qui a récemment annoncé que les inscriptions à sa plateforme ne sont plus accessibles pour les chauffeurs disposant de véhicules Diesel, désormais. Les modèles hybrides rechargeables animés par des blocs thermiques friands de ce carburant n’échappent pas à cette ostracisation. L7emra générale !
En revanche, les chauffeurs déjà inscrits qui roulent dans des mazouts ont toujours l’opportunité d’exercer. Ils devront impérativement changer de mouture avant l’échéance précitée, cela dit. La firme de Frisco (là où le Diesel n’a pas droit de cité et où les véhicules électriques font la loi), souhaite que sa flotte soit composée, au bas mot, de 50% de véhicules 100% électriques.
Un fond de 75 millions d’euros sera débloqué prochainement par Uber pour pousser ses chauffeurs à hâter leur conversion à la mobilité électrique. Ce ne sera pas de trop dans les pays ne bénéficiant pas d’incentives publics dans ce domaine. Et heureusement qu’Uber n’a pas fait de vieux os au Maroc, pays où le Diesel est roi, lui qui a eu droit à une nouvelle “bey’3a” en 2021, captant près de 90% des ventes sur le marché du neuf. Il y aurait été compliqué, sinon impossible, d’imposer le nouveau “business model” d’Uber !