Entré dans sa dernière phase de développement, le Renault Austral, remplaçant de l’actuel SUV compact de la marque au losange, le Kadjar, a démarré récemment sa campagne de teasing avec une première salve de clichés le faisant apparaître dans une tenue de camouflage assez light et laissant transparaître tout, ou presque. La firme au losange vient de remettre le couvert en publiant une vidéo super courte, cette fois.
Démaquillé, mais plongé dans la pénombre, l’Austral laisse admirer sa silhouette, son profil, mais en montre moins que la première fois, en fait. L’intérêt de cette vidéo, c’est l’aperçu, ou l’indice, qu’elle donne sur les signatures lumineuses avant et arrière du frangin de l’Arkana, SUV Coupé lancé en Europe en mars 2021. L’évocation de ce dernier n’est pas fortuite. Lesdites signatures semblent en effet être nées de ses amours et de celles de la Mégane E-Tech ! Un cocktail savoureux !
Ceci étant, c’est le matériel génétique de la Mégane 100% électrique que l’on lit en premier dans les lignes du futur SUV au losange, dans sa face avant, ronde, dans sa calandre minimaliste, dans son logo new look – c’est le deuxième modèle de la marque à l’adopter. Force est de constater que le nouveau langage stylistique de Renault en impose !
Au niveau de ses entrailles, en revanche, l’Austral prend ses distance par rapport à la Mégane E-Tech ! Il partage sa plateforme CMF-CD3 avec un cousin japonais, le nouveau Nissan Qashqai. Résultat : exit le Diesel ! Place à des blocs essence hybrides : un 1.2 l TCe et un 1.3 Tce essence, dotés d’un système mild-hybrid (avec réseau 48V pour le premier et 12 V pour le second), en plus d’une variante à l’hybridation plus conséquente, un Austral PHEV qui devrait proposer une puissance cumulée de 200 ch.
Le Renault Austral est programmé pour faire mieux que le Kadjar. Ce dernier a eu de la peine face à une concurrence ultra-affûtée, qui n’en finit pas d’aiguiser ses armes. Son look, bien plus affirmé que celui du Kadjar, devrait lui permettre de remplir convenablement cette mission. Sans compter que la montée en gamme à bord devrait être patente, à en juger par la qualité perçue en net progrès des dernières productions de la marque.
Sans Diesel, ce ne sera pas simple sur notre marché, cependant. En même temps, les SUV compacts qui n’ont pas encore tourné le dos au Diesel devront le faire incessamment. C’est la marche du monde ! Bientôt, si on ne se met pas en ordre de marche, si les autorités compétentes n’accompagnent pas du mieux qu’elles peuvent le passage à l’électromobilité (à fonds perdu, s’il le faut !) et si les automobilistes de chez nous ne changent pas au pas de course leurs habitudes de consommation, nous n’aurons guère plus que de sombres produits “tiers-mondistes” à se mettre sous la dent. Et le marché du VO…

Requiem pour un mazout…
En Europe, le Diesel, c’est finito ! Terminado ! Game Over ! Et ce sera très prochainement le cas partout ailleurs ! Mettez-vous bien ça dans le crâne, les amigos !
Prenons le cas de Renault. L’Austral hybride va tirer son nombre d’années “réglementaire” avant de céder la place à un véhicule 100% électrique. Comme nous vous l’annoncions dernièrement, la marque française va passer au tout-électrique à l’horizon 2030. Si, d’ici là, on n’a pas changé de mindset, notamment en accueillant favorablement des modèles hybrides essence comme celui qui nous réunit depuis tout à l’heure, si on en est encore à vouloir rouler dans un “mazout du seigneur”, ma 7na f’kher !