Prévue pour 2024, la Polestar 5, berline Coupé 100% électrique, veut manger à la table de la Porsche Taycan comme à celle de la Tesla Model S et s’y réserver les plus goûteuses des victuailles. Du coup, la marque suédoise, jadis département sportif de Volvo, a sorti l’artillerie lourde, à savoir une plateforme en aluminium collé conçue au sein de son centre de recherche et développement britannique.
Dans l’absolu, cette technologie n’est pas nouvelle. Ce sont les procédés d’ingénierie mis en place par la team anglaise de Polestar qui le sont. Il faut dire que l’équipe R&D en question est composé de 280 ingénieurs, dont un pan substantiel s’est forgé une solide expérience en Formule 1 et dans d’autres disciplines majeures du sport auto, mais aussi auprès de nombreux constructeurs de supersportives.
Polestar annonce que cette base roulante affichera une rigidité supérieure à celle d’une supercar, mais aussi que la masse à blanc de la future suédoise au sang chaud (plateforme et carrosserie) sera inférieure à celle d’un modèle de segment inférieur ! Rien que ça ! Ou comment résoudre la quadrature du cercle !
“Light is Right”, enseignait feu Colin Chapman, fondateur de Lotus ! Quand la chasse au poids ne se fait pas au détriment de la rigidité du châssis, c’est even better! Pour le plaisir de conduire comme pour l’autonomie, dans le cas présent. Un véhicule disposant du même électromoteur et de la même batterie aura forcément un champ d’action plus grand s’il est plus léger.
Un agenda chargé
Evidemment, l’aérodynamique est aussi à prendre en compte. Mais, la Polestar 5 devrait être bien lotie de ce côté-ci, elle dont les lignes ont été préfigurées par cette sculpture sur roues qu’est le concept-car Precept (voir photo ci-dessus), dévoilé en février 2020.
En attendant 2024, le constructeur scandinave va dégainer prochainement la Polestar 3, SUV familial 100% électrique. Suivra la 4, autre SUV zéro émission, au gabarit plus compact.