“Max est une légende et les légendes ne meurent jamais”. Ces mots sensés sont d’Abdelouahed Ettoubaji, directeur de l’UMAA et ami de longue date de Max Cohen-Olivar. Oui, les légendes sont éternelles ! Seule leur enveloppe corporelle les trahit. Leur belle âme, elle, continue à rayonner, à vivre à travers celles et ceux qu’elles ont marqués !
Alors, joyeux anniversaire, Max Cohen-Olivar ! Ce 30 avril, tu souffles tes 77 bougies. Avec vigueur, bien entendu ; cette vigueur dont tu as fait montre au volant de ton proto Funyo, sur le circuit de Marrakech, en 2017, soit quelques mois à peine avant ta disparition. C’était ta dernière course. Et tu l’as remportée brillamment !
Jusqu’au bout, tu auras été bon pied, bon oeil ! Toujours rayonnant, comme lors de l’anniversaire des 70 ans du Club Ferrari, et toujours accro à l’adrénaline, aux sensations fortes, comme lors de ton dernier saut en parachute. C’était à l’aube de ton déménagement au paradis des top guns, là où tu séjournes aujourd’hui en compagnie des Senna, Villeneuve et autres Fangio ou Lauda.
Tout au long de ton existence, tu as été un incroyable champion, Max, la fierté de ce pays, le Ben Barek du volant, ou plutôt le Saïd Aouita des circuits, dans la mesure où les 24 Heures du Mans, l’épreuve la plus mythique du championnat du monde d’endurance, étaient ta course de prédilection.
Le circuit de la Sarthe était ton jardin et, d’ailleurs, l’association qui promeut cette course, l’Automobile Club de l’Ouest, a organisé un hommage émouvant en ton honneur peu de temps après ton ultime sommeil.
Ta famille, tes amis et tes admirateurs t’ont également rendu hommage, évidemment. A diverses reprises. Et, chaque fois, avec une émotion et une dévotions rares.
Ce devoir de mémoire, personne ne l’a accompli avec autant d’application que ta douce moitié, Danielle Cohen-Olivar. Et c’est d’ailleurs à ta copilote de toujours que revient le mot de la fin. A très vite, smiya la3ziza :
“J’espère vraiment que son nom perdurera au Maroc. Il a adoré son pays, il a couru avec les couleurs du Maroc sur toutes ses courses dans le monde entier. Sa combinaison, son casque étaient aux couleurs du Maroc. Il a choisi de rentrer mourir dans son pays, d’être enterré au Maroc alors que nous étions depuis plusieurs mois dans un hôpital en France. C’était son choix et nous l’avons respecté évidemment. Et donc, aujourd’hui, je me dois de perpétuer son souvenir !”