Mi-décembre 2021, le PDG de Toyota, Akio Toyoda, animait une messe médiatique depuis ses quartiers généraux. Objectif : présenter les dernières évolutions de sa stratégie d’électrification pour ses différentes marques, notamment pour Lexus, filiale premium du groupe nippon.
Pour la faire bref, sachez que la marque dont le slogan est “à la conquête de la perfection” prévoit d’abandonner les moteurs thermiques sur ses marchés prioritaires dès 2030 et en faire de même de manière globale cinq ans plus tard. Exit l’hybride, donc, ce qui n’est pas anodin pour une marque ayant longtemps été, comme sa maison-mère, l’un des porte-étendards les plus zélés de l’hybride ! Place à de l’électrique pur jus !
Le géant d’Aichi a précisé plus récemment ses plans pour Lexus et publiant les clichés d’un futur grand SUV 100% électrique. Aujourd’hui, alors que l’arrivée du RZ 450e, son premier véhicule 100% électrique (et son second véhicule “zéro émission” après l’UX 300e), n’est plus qu’une affaire de jours, on apprend, nouvelles photos et vidéo à l’appui, que ce sont, au final, non pas un, mais trois des frangins du RZ, qui sont en cours de gestation.
Il s’agit du grand frère de ce dernier, l’imposant Lexus Electrified SUV, mais aussi de la grande berline Coupé, la Lexus Electrified Sedan Concept, et de la supercar Sport Concept. Comme le RZ 450 e, ces trois futurs modèles seront bâtis sur la plateforme e-TNGA, étrennée par la Toyota bZ4X et la Subaru Solterra.
Au rayon cosmétique, l’enseignement principal à tirer de ces trois prototypes est que Lexus abandonne sa fameuse calandre trapézoïdale. La grosse berline semble taillée pour aller défier la Tesla Model S et la Porsche Taycan, alors que le mid-size SUV devrait remplacer avec style le LX. Enfin, il apparaît clairement que la très désirable Toyota Supra a été une source d’inspiration évidente pour sa cousine “aristo”, la GT de Lexus.
La LFA du futur ?
Selon Lexus, le prototype de sa future supersportive la préfigure fidèlement et puise son influence dans le look de la plus spectaculaire de toutes les Lexus produites à ce jour, la LFA (en fait, c’est aussi le cas de la Supra…). Le moteur 100% thermique et 100% plaisir de la LFA, un V10 de 560 ch capable de grimper très haut dans les tours dans une sonorité à réveiller nos ancêtres, permettait à la LFA d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,7 s.
Sa (lointaine) héritière bouclera cet exercice deux dixièmes de secondes plus promptement. Elle affichera, en d’autres termes, des performances diaboliques, sans que cela ne se fasse au détriment de son autonomie, annoncée à près de 700 km en cycle WLTP. Voici, pour l’instant, l’essentiel des infos que Lexus a laissé filtrer.


