Le Die(u)sel a du (sans) plomb dans l’aile. Il a encore fait très largement la course en tête en 2022, mais a perdu de la part de marché (PDM). Les véhicules sirotant du mazout ont représenté 85,7 % des volumes de ventes annuels l’année dernière, contre 89,2% en 2021. Une tendance baissière qui dure depuis 2018, année lors de laquelle 9,5 véhicules sur 10 vendus sur le marché carburaient au Diesel (et carburent encore, pour celles qui n’ont pas connu les affres de la réforme). Une perte de 10 points en quatre ans, dont profitent évidemment les motorisations essence, portées par la petite percée des véhicules électrifiés, qui progressent de 17 % par rapport à 2021 pour capter une PDM de 3,5 %.